Zermatt, le 28 septembre 2010

Nous quittons Budapest par le train de nuit. Ce train a meme un nom, certes pas aussi prestigieux que l'Orient Express ou le Transsiberien, mais un nom qui sonne bien quand meme: Wiener Walzer. Coincidence amusante notre voisin de compartiment est un danseur de ballet viennois qui vit a Budapest. Tout cela est bien romantique. En attendant notre train passe Vienne, Salzburg, Innsbruck et file vers Zurich. Nous descendons a Buchs a la frontiere est de la Suisse a deux pas de Vaduz et du Liechtenstein.

Les 500 kms que representent Zurich-Zermatt-Geneve coutent en train environ 150 euros par personne. C'est un peu cher... Fort de notre precedent succes au Japon et pour limiter les frais nous tentons l'operation auto-stop. C'est quand meme pas aussi facile qu'au Japon mais grace a nos petites tetes de gentils on a reussi en 4 heure et 4 voitures a parcourir 90kms. C'est pas terrible... On reussit surtout a s'enfermer dans une vallee sans trafic ni personne. Il reste encore 160kms et 2 cols pour atteindre Zermatt, on se dirige donc vers la gare et on prend le train. Un mignon petit train suisse qui roule a travers les alpages et passe des cols couverts de neige a plus de 2000m. C'est toujours un plaisir de regarder le paysage par la fenetre.

   

A Zermatt, le Matterhorn est la et c'est tant mieux parce qu'on commencait serieusement a se demander si venir en Suisse etait une si bonne idee que ca. Il faut dire que cette histoire de venir a Zermatt et dans le Valais remonte a quelques mois quand nous etions encore en Patagonie argentine. Nous avions passe 5 jours a El Chalten sans que les nuages ne nous permettent jamais de voir le Fitz Roy, un impressionnant sommet rocheux. J'avais alors dit a Elise, t'inquiete pas, on ira voir le Matterhorn en Suisse au retour. Homme de promesse, je suis bien content qu'il fasse suffisement beau ce soir la. Mieux encore le lendemain, le ciel est immacule, un bleu dense. Nous partons nous promener, les sommets, les glaciers et la vallee nous en mettent plein la vue. Le lendemain la meteo n'est pas aussi exceptionnelle mais notre randonnee jusqu'au glacicer du Findelgletscher, la rencontre d'ecureuils et de chamois nous comblent.